Le recyclage et la gestion des déchets, une thématique pleine d’avenir
Nos clients s’expriment tous les jours dans la Presse. Régulièrement, nous synthétisons pour vous leurs prises de parole les plus importantes. Dans cette édition, Galilee AM, La Financière d’Orion et Remake AM.
Remake se lance dans les SCPI millésimées
Le groupe Orion se renforce dans sa direction financière
Période favorable pour les produits structurés
Les marchés en plein paradoxe
Remake AM poursuit sa croissance au Royaume-Uni. La société de gestion immobilière a acquis pour le compte de sa SCPI Remake Live un immeuble à Londres. Ce deal à 18,8 millions d’euros fait ressortir un taux de rendement immobilier net immédiat de 7,4%, a indiqué Remake. Situé dans le quartier de Camden, cet immeuble est constitué de bureaux et de commerces, a précisé la société de gestion. Le gérant a présenté ce quartier comme un pôle culturel et commercial dynamique de Londres. L’immeuble est intégralement loué auprès de 4 locataires. La durée ferme moyenne des baux s’élève à 8,6 ans, a précisé le groupe. Remake profite ainsi de la chute des prix dans la capitale anglaise. Une opération qui a été financée en cash, a indiqué Julien Lamy, directeur des investissements de Remake AM. L’expert a souligné que cet actif avait été acquis à un prix cohérent avec l’exigence de performance de Remake.
Remake a par ailleurs annoncé fin juillet le lancement d'une gamme de SCPI millésimées, conçues pour capter des dynamiques de marché ciblées. Remake UK 2025 est le premier millésime de cette nouvelle gamme. Cette SCPI vise une exposition exclusive à l’immobilier d’entreprise au Royaume-Uni, un marché où les valorisations sont revenues à des niveaux jugés attractifs à la suite de la remontée des taux entamée en 2022. Elle sera disponible à la souscription à compter du 1er septembre 2025. Remake UK 2025 aura une durée de vie limitée à 7 ans avant de vendre son patrimoine pour en distribuer le produit aux investisseurs, avec une possibilité de prorogation de 2 ans. Cette nouvelle gamme vient compléter la stratégie de Remake initiée avec Remake Live. Là où Remake Live mise sur la diversification géographique et typologique dans un horizon long terme, les SCPI millésimées adoptent une approche plus tactique et thématique, pour répondre à des opportunités de marché identifiées.
Le groupe Orion se renforce dans sa direction financière
Du côté de l’industrie de la gestion de patrimoine, le groupe Orion a annoncé la nomination de Florence Di Pace au poste de directrice administrative et financière (DAF). Florence Di Pace débute sa carrière en 2001 en tant que manager en fusions-acquisitions chez L’LIONE & Associés. Jusqu’en 2011, elle accompagne des dirigeants d’entreprises de taille intermédiaire et des petites et moyennes entreprises dans leur stratégie haut de bilan. En 2011, l'experte rejoint les Fermetures Le Nouy en tant que directrice financière. Entre 2014 et 2024, elle assure la direction financière du Groupe We’ll puis du Groupe Vertical Sea. En 2024, elle fonde sa propre structure puis elle rejoint le Groupe Orion en tant que directrice administrative et financière, en 2025.
Période favorable pour les produits structurés
Sur le front de la gestion patrimoniale, Frédéric Le Gourrierec, associé chez GLR Consultants Gestion Privée (Groupe Orion), a livré ses conseils pour transférer sans fausse note un Plan épargne retraite (PER) d’un établissement vers un autre. Alexandre Boutin, directeur de l’ingénierie patrimoniale et directeur général adjoint de La Financière d’Orion depuis mai dernier, a, lui, rappelé les atouts d’un placement encore méconnu des Français, le contrat de capitalisation. Alexandre Boutin, également enseignant à l’Association Universitaire de Recherche et d'Enseignement sur le Patrimoine (AUREP), ambitionne de bâtir à La Financière d'Orion un modèle alliant optimisation fiscale et impact durable. Interrogé sur les décisions d’investissement à prendre au second semestre, Vincent Roger, senior advisor private equity à La Financière d’Orion, a recommandé aux investisseurs de profiter de chaque pic de volatilité des marchés pour investir dans les produits structurés. De son côté, Nicolas Kert, cofondateur de Remake AM, a rappelé que les SCPI constituaient un solide outil de gestion patrimoniale dans la perspective notamment d’une donation. La SCPI de son groupe, qui affiche l’un des meilleurs rendements de la place, doit avant tout sa performance au talent de ses gérants, a souligné David Seksig, l’autre cofondateur de Remake AM. Enfin, les services financiers de Swissquote, et notamment sa transparence et ses commissions peu élevées, font de la banque luxembourgeoise un partenaire financier solide, ont souligné plusieurs de ses clients prestigieux comme l’écrivain Andrew Hallam et l’investisseur Candi Carrera. Une bonne nouvelle pour les Français alors que l’Hexagone est devenu le premier marché de Swissquote en Europe.
Les marchés en plein paradoxe
En matière d’allocation d’actifs, Roni Michaly, président de Galilee AM, a présenté son analyse de la thématique du recyclage et de la gestion des déchets. Selon l’expert, cette thématique, qui va devenir une priorité mondiale, jouit en conséquence d’un fort potentiel de croissance. De son côté, Aurélien Lux, analyste financier chez Galilee AM, s’est intéressé à la thématique des besoins énergétiques, qui devrait bénéficier notamment de l’évolution démographique, de l’émergence des classes moyennes et de l’urbanisation. Alors que les cours de l’or alignent les records, Guillaume Law-Yee, analyste financier chez Optigestion, estime que le métal jaune devrait continuer de bénéficier des tensions géopolitiques et de la guerre commerciale lancée par les États-Unis. Valeur refuge par excellence, il faut toujours garder 5% à 7% d’or dans son allocation, précise Damien Ledda, directeur de la gestion de Galilee AM. Ce dernier a également focalisé son attention sur la thématique du gaming et du metaverse, deux piliers de la révolution numérique, selon l’expert de Galilee AM. Enfin, Nicolas Domont, associé gérant chez Optigestion, a mis en lumière le paradoxe qui s’est installé sur les marchés : les réactions techniques, souvent empreintes d’émotion, prennent le dessus sur l’analyse fondamentale.