Nvidia n’en finit plus de briller

Nos clients s'expriment tous les jours dans la Presse. Régulièrement, nous synthétisons pour vous leurs prises de parole les plus importantes. Dans cette édition, Galilee AM, Le groupe Orion, Remake AM et Optigestion.

  • Le groupe Orion renforce sa plateforme dédiée aux CGP
  • Nvidia est plus que jamais un placement porteur
  • L'immobilier britannique est sous-valorisé

Le groupe Orion renforce sa plateforme dédiée aux CGP

Le groupe Orion a annoncé en novembre le recrutement d'Hélène Lamon en tant que directrice générale d'Entrepreneurs by O. Cette structure dédiée au développement d'une nouvelle communauté de CGP a été lancée en début d'année, a rappelé le spécialiste de la gestion de patrimoine. Aux côtés de Thierry Prabonneau, Hélène Lamon, fraîchement arrivée de CGP Entrepreneurs, prend désormais en charge l'ensemble de l'activité d'incubation de La Financière d'Orion. Ce dispositif accompagne les CGP à chaque étape de leur développement : installation, structuration, valorisation et transmission de leur activité, a rappelé le groupe Orion. Hélène Lamon a débuté sa carrière en 1997 à l'UFF, où elle a évolué de conseillère en gestion de patrimoine à directrice régionale, avant de prendre en 2015 la direction du développement de la banque, a rappelé le groupe Orion. En 2019, elle rejoint CGP Entrepreneurs en tant que directrice commerciale et produits, a complété le groupe. Avec l'appui d'Hélène Lamon, la maison-mère de La Financière d'Orion entend ainsi accélérer son développement près d'un an et demi après avoir accueilli Ardian à son capital.

Nvidia est plus que jamais un placement porteur

En termes d'allocation d'actifs, Galilee AM a présenté son Top/Flop mensuel des thématiques dominé en octobre par les énergies propres avec une performance de 10,1%. Roni Michaly, président de Galilée AM, s'est par ailleurs penché sur les différences existantes entre la gestion active et les ETF qui connaissent, selon le dirigeant de Galilee AM, un développement spectaculaire. Le patron de Galilee AM a rappelé les atouts de la gestion active dans la gestion thématique. À cet égard, Damien Ledda, directeur de la gestion de Galilée AM a souligné le potentiel de l'intelligence artificielle (IA) que le professionnel joue notamment au travers de la thématique « robotique et IA ». Une thématique IA également appréciée par Nicolas Domont, gérant associé d'Optigestion, qui souligne que l'investissement massif dans l'innovation est devenu un impératif pour la réussite d'une entreprise. Les impressionnants résultats dévoilés trimestre après trimestre par Nvidia le confirment, complète Guillaume Law-Yee, analyste financier chez Optigestion. Dans ce cadre, le titre du géant américain des puces dédiées à l'IA reste la plus forte conviction de l'analyste d'Optigestion. Du côté des valeurs cotées à la Bourse de Paris, Aurélien Lux, analyste financier chez Galilee AM a fait part de sa prudence vis-à-vis des valeurs du secteur des titres-restaurant. Edenred et Pluxee, les deux géants du secteur, subiront en effet une baisse de leurs tarifs l'an prochain au Brésil, l'un des principaux moteurs de croissance de leurs bénéfices, a rappelé l'analyste financier de Galilee AM. Les experts d'Optigestion ont de leur côté mis en avant la capacité des valeurs du secteur de l'ultra-luxe, comme Hermès, à résister aux surtaxes douanières de Donald Trump. Enfin, alors qu'il ne reste que quelques semaines pour alléger sa feuille d'impôt, Éric Gérard, président d'Optigestion, a recommandé de céder les valeurs perdantes logées dans un compte-titre afin de purger les plus-values générées par les valeurs gagnantes et effacer ainsi l'assiette taxable.

L'immobilier britannique est sous-valorisé

Du côté de l'investissement immobilier, Nicolas Kert, cofondateur et président de Remake AM a présenté les différences entre la SCPI à capital variable, très largement dominante sur le marché depuis plusieurs années, et la SCPI à capital fixe, qui connaît un récent retour en grâce. Selon l'expert, le capital variable privilégie la stabilité, la régularité et la diversification dans le temps tandis que le modèle capital fixe privilégie la discipline, la visibilité et la cohérence d'un cycle borné. Fort de cette analyse, Remake AM a lancé récemment Remake UK 2025, une SCPI millésimée visant exclusivement l'immobilier d'entreprise britannique pour une durée de sept ans, prorogeable de deux ans. En effet, le capital variable n'est pas adapté à des stratégies thématiques et à des fenêtres de marché, a expliqué David Seksig, l'autre cofondateur de Remake. Or, a ajouté Nicolas Kert, Remake entend profiter de la sous-évaluation de la livre sterling et de l'immobilier britannique. En parallèle, la société poursuit ses acquisitions pour le compte de sa SCPI à capital variable Remake Live puisqu'elle est en négociations exclusives sur huit actifs pour environ 110 millions d'euros. L'enjeu est d'importance pour pérenniser le succès de Remake Live, qui fait partie des sept véhicules à avoir collecté plus de 100 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année. Ainsi, seule une poignée de SCPI, sur une centaine existante, a représenté près de la moitié de la collecte depuis le début de l'année, dont Remake Live.